Théâtre de violations des droits de l'homme dans des proportions qu'on ne connaissait plus en Europe occidentale depuis la seconde guerre mondiale, l'ex-Yougoslavie a subi quatre années de guerre, provoquant des déplacements de populations et d'incommensurables souffrances humaines.
Les médias de ces pays, à la fois outils de propagande et de liberté d'expression, ont alimenté l'escalade du conflit mais contribué aussi à sa résolution.
Signés en 1995, les accords de paix de Dayton ont alors représenté une chance unique de mettre fin aux horreurs de la guerre, et la reconstruction a eu un effet direct sur le retour des réfugiés.
Comme d'autres organisations internationales, le Conseil de l'Europe et son Assemblée offrent leur savoir-faire juridique et démocratique, participant de près au fonctionnement des nouvelles institutions de droits de l'homme en Bosnie et Herzégovine.
La reprise des hostilités au Kosovo vient cependant cruellement ternir les espoirs de stabilisation totale, et la communauté internationale ne saurait détourner son attention de cette région meurtrie.
Ainsi la paix séparée en ex-Yougoslavie demeure une paix fragile.