L'expression "marge d'appréciation" apparaît dans plusieurs centaines de décisions des organes de Strasbourg
elle désigne la "marge de manoeuvre" reconnue aux autorités nationales dans la mise en oeuvre de certaines des obligations principales qui leur incombent au titre de la Convention européenne des Droits de l'Homme. Ce livre réexamine les contours, souvent controversés, de cette notion dans les affaires significatives et parvient à la conclusion que son rôle serait plus clair et plus justifiable si la Cour le reliait avec davantage de rigueur aux principes fondamentaux qui permettent une interprétation appropriée de la Convention.